E-cigarette et santé

 

Absolut Vapor - Qualité, sérieux et transparence

 

Devant le foisonnement d'informations non vérifiées, Absolut Vapor s'engage dans la transparence et actualise régulièrement ce descriptif avec les informations les plus récentes à notre disposition.

L'impact de la cigarette électronique sur la santé : le rôle primordial du E-liquide

 

  Le mode de fonctionnement de la E-cigarette est très différent de celui de la cigarette classique car il n'y a pas de combustion mais un mélange du E-liquide avec l'air (cf. notre descriptif "La E-cigarette pour les nuls") >

La composition du E-liquide joue donc un rôle très important sur les effets sur la santé du vapoteur. Les substances contenues dans le E-liquide doivent être clairement indiquées sur les flacons et connues des utilisateurs.


Les E-liquides que nous proposons sont fabriqués en Europe, ils sont constitués d'une base dont les éléments sont certifiés USP(United States Pharmacopeia) :

  • propylène glycol (PG),
  • glycérine végétale (VG),
  • nicotine sur demande.

Le PG et la VG sont des additifs alimentaires courants.

A cette base sont ajoutés dans des conditions très strictes par Flavour Art en Union Européenne (Italie) des ingrédients entrant dans la composition d'arômes alimentaires et validés par l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments). 

Ces Eliquides sont garantis SANS alcool (éthanol).

Ils ne contiennent pas non plus  de sucre, de protéine, d'organisme génétiquement modifié, d'ingrédient d'origine animale, de diacétyle, d'ambrox, de paraben, de conservateur, d'édulcorant ou colorant. Ils sont également sans gluten.

Des contrôles du niveau de nicotine sont effectués par un laboratoire indépendant. Des résultats sur un E-liquide avec un dosage de 9 mg/ml est disponible ici et pour un E-liquide de 18 mg/ml ici.

 

Analyse cytotoxique de nos E-liquides Flavour Art (actualisée le 25/02/2012) 

 

Par soucis de transparence, Flavour Art a lancé un projet unique d’analyse cytotoxique auquel Absolut Vapor s'associe pleinement.

Vidéo de présentation du projet Clearstream d'analyse cytotoxique des E-liquides Flavour Art (sous titre en anglais en cliquant sur cc)

Le laboratoire ABICH certifié ISO 9001:2008 a été mandaté pour suivre un protocole expérimental d’analyse cytotoxique de l’impact de l’inhalation de E-liquide via une cigarette électronique.

1ère phase expérimentale

En avril 2011, des premiers tests ont été effectués dans des conditions extrêmes d’utilisation de la cigarette électronique (position verticale de la e-cigarette, aspiration exagérée…) qui lui étaient a priori défavorables. Le détail de l’analyse en italien et en anglais est disponible en document téléchargeable sur les fiches Produits des e-liquides.

Dans ce protocole expérimental extrême, l'analyse cytotoxique concluait que l’inhalation de e-liquide via une cigarette électronique (120 aspirations) avait entraîné la mort de beaucoup moins de cellules que la fumée d’une cigarette classique (15 aspirations).

Les résultats disponibles par arôme étaient les suivants :

  • Maxx blend : 1,5 fois moins
  • Desert ship : 1,7 fois moins
  • Virginia : 1,5 fois moins
  • Perique black : 2 fois moins
  • Camblend : 1,9 fois moins
  • Café : 3,7 fois moins
 
 

2ère phase expérimentale

Fin juillet 2011, suite à des remarques d'utilisateurs et de scientifiques, le protocole a été revu et précisé pour gagner en réalisme. L'étude complète en italien et anglais est disponible ici, mais vous trouverez ci-dessous une description du protocole et les résultats essentiels.

Les cellules étudiées sont des fibroblastes, présentes en grande quantité dans les voies respiratoires dont l'altération de la prolifération et la migration semble être la principale cause de l'emphysème pulmonaire induite par le tabac.

Une fiole contenant un milieu de culture a été reliée à un système d'aspiration et à une cigarette électronique (voir photo ci-dessus) contenant du E-liquide Flavour Art avec une concentration de nicotine de 9 mg/ml et la concentration PG/VG diffusée par Absolut Vapor. Puis des fibroblastes ont été cultivées sur le milieu de culture exposé avec différents niveaux de dilution. Leur vitalité a ensuite été analysée après 24 heures d'incubation.

L'étude sur la cigarette électronique a été menée avec 120 aspirations espacées de 3 secondes en position verticale sur 15 arômes différents.

Le point de contrôle correspond à 15 aspirations d'une cigarette classique.

Dans la majorité des cas, la cigarette électronique avec 120 aspirations conduit a une vitalité des cellules supérieure à la cigarette classique quel que soit le niveau de dilution du terrain de culture exposé. Cependant, si 9 arômes n'altèrent pas significativement la vitalité des cellules, pour les 6 autres la vitalité des cellules décroit tout de même, indiquant un effet cytotoxique (graphique 1).

Graphique 1

Pour mieux comprendre, l'origine de cet effet, des protocoles différents ont été menés sur l'un des arômes concernés par la cytotoxicité (Vape Wizard):

  • 120 aspirations espacées de 3 secondes en position horizontale,
  • 50 aspirations espacées de 3 secondes en position verticale,
  • 50 aspirations espacées de 3 secondes en position horizontale,
  • 50 aspirations espacées de 10 secondes en position horizontale.


Il en ressort que la position ou le temps de pause entre chaque aspiration ne jouerait pas sur la cytotoxicité. Par contre le nombre d'aspirations aurait un effet. Quel que soit le niveau de dilution de la culture, avec 50 aspirations il n'y a pas de trace significative de cytotoxicité pour la cigarette électronique (graphique 2).

Graphique 2

L'hypothèse avancée pour expliquer ce résultat est qu'avec 120 aspirations, la cartouche utilisée pour l'étude serait quasiment vide, dès lors l'atomiseur chaufferait trop le peu de liquide restant, diffusant des substances cytotoxiques. Il serait donc important de recharger régulièrement la cigarette électronique pour ne pas vapoter "à sec" et éviter ce phénomène. Les divergences observées par arôme pourraient alors provenir des différences de composition de ces derniers mais aussi des aléas liés au matériel utilisé, en l'occurrence les atomiseurs.

3ème phase expérimentale

En décembre 2011, pour compléter ces analyses le protocole a été complètement revu. Au lieu de s'appuyer sur un nombre d'aspirations, cette 3ème phase de test repose sur une mesure de la quantité de liquide consommé en suivant son poids pendant l'expérimentation. En effet, il était peu judicieux de se référer à un nombre de bouffées alors que la quantité de liquide vaporisé pour chaque bouffée est différente de chaque appareil et pour chaque personne. Par ailleurs une étude plus appronfondie des atomiseurs avant l'expérimentation a notamment permis de normaliser leur résistance.

Les tests ont portés sur 5 arômes, les résultats sont encore plus nets sur la comparaison entre la cytotoxicité de la cigarette classique et la vapeur de cigarette électronique qui apparaît nettement moins cytotoxique. 

L'intégralité de cette 3ème phase expérimentale est disponible ici en Français ou icien version originale. De nouveaux arômes ont été testés et les résultats ont été publiés en janvier. Aucun n'apparaît significativement cytotoxique. Le graphique ci-dessous présente l'ensemble des résultats.


Analyse cytotoxique Flavour Art

 

Analyse Eliquide cytotoxique Flavour art

 

Les graphique montrent le degré de vitalité cellulaire sur l’axe y calculée en utilisant un groupe de référence de cellules non traitées, tandis que sur l'axe des x, nous pouvons trouver le niveau de dilution du sol contaminé utilisé pour le test. La gamme de dilution se situe entre 1 / 32(0,0312) et 1 (100% des sols contaminés). D'autres expérimentations sont en cours pour affiner ces analyses et leur validité statistique et seront communiquées sur cette page.

Petit rappel sur les dangers du tabac et de la cigarette

 

La fumée de cigarette contient entre 3 000 et 5 000 constituants différents, dont au moins 70 ont été identifiés comme toxiques.

Chez l'adulte, l'apparition du cancer du poumon est, dans 95 % des cas, liée à la consommation de tabac. Celle-ci est également une cause majeure du cancer de la gorge, même si l'on n'a pas encore véritablement identifié la cause précise de tel ou tel type de cancer. Le risque est de fait inhérent à la combustion, en particulier aux goudrons cancérigènes qui entrent dans la composition de la fumée.

Fumer est particulièrement déconseillé pendant la grossesse : entre autres, les risques de fausse couche, de mortalité périnatale, de poids du nouveau né inférieur à la moyenne augmentent sensiblement, de même que les risques de mort du nourrisson.

Les risques du tabagisme sont une augmentation de la probabilité de contracter une des maladies suivantes (liste non exhaustive) :

  • la plupart des types de cancer et particulièrement du poumon, de la bouche, du larynx, de la gorge, du rein...;
  • maladies cardio-vasculaires ;
  • maladies du poumon, la bronchite chronique qui aboutissent à long terme à une insuffisance respiratoire chronique ;
  • maladies de la cavité buccale.

 

La nicotine a différents effets psychotropes, comme par exemple de réduire l'appétit. La nicotine contenue dans la cigarette agit aussi, indirectement, sur le système de récompense. Elle active les récepteurs à acétylcholine, ce qui entraine la libération de dopamine.

Mais la nicotine seule ne rend pas dépendant. La cigarette a aussi un effet antidépresseur, et c'est cet effet, combiné au plaisir procuré par l'activation du système de récompense, qui va donner à la cigarette son fort pouvoir addictif. C'est pour cela aussi que l'arrêt de la cigarette provoque chez beaucoup de personnes une grande tristesse. L'effet antidépresseur est dû à l'harmane et la norharmane, résultant de la combustion du tabac. Ces deux molécules ont pour effet une inhibition des monoamines oxydases, ce qui correspond à l'effet de certains antidépresseurs. La présence d'additifs contribue à renforcer encore les phénomènes de dépendance.

Arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique ? Des études encourageantes mais nous ne disposons pas d'assez de recul pour conclure 

 En France, la E-cigarette est en vente libre sous réserve d'évaluation ultérieure. La rapport d'experts remis en mai 2013 à la Ministre de la santé a préconisé qu'il ne fallait pas freiner son accès aux fumeurs.

Plusieurs études scientifiques (voir la partie étude de notre blog) sont extrêmement encourageantes et militent pour l'usage de la cigarette électronique :

- absence de cytotoxicité (étude publiée suite aux expérimentations détaillées ci-dessus),

- pas de E-tabagisme passif (étude italienne et étude française)

- diminution des risques d'accidents cardiovasculaires,

- la cigarette électronique au moins aussi efficace que les patchs pour arrêter de fumer

 

Cependant, nous rappelons que même s'il était admis que la E-cigarette était infiniment moins nocive que la cigarette classique, il est clair que les liquides contenant de la nicotine ne sont pas sains pour la santé.  A doses élevées, la nicotine peut entraîner une hypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions. Dès lors elle est à proscrire notamment pour les personnes sujettes à des troubles cardio-vasculaires. De même il faut savoir que les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs peuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunes enfants. Ainsi elle est interdite aux mineurs et très fortement déconseillée aux femmes enceintes ainsi qu'aux non fumeurs. Pour des raisons de sécurité, tout le matériel que nous diffusons doit être tenu hors de portée des animaux et des enfants.