Le ministère de la santé accueillait ce 28 mai 2013 le traditionnel colloque organisé par le réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions (RESPADD) et la Direction générale de la santé dans le cadre de la journée mondiale sans tabac. L’engouement exceptionnel que connaît la cigarette électronique et la sortie du rapport commandé par Marisol Touraine méritaient bien une table ronde. Devant le gratin de la tabacologie et plusieurs journalistes, Caroline Drouin juriste au bureau des pratiques addictive de la Direction générale de la santé a fait un point juridique sur l’Ecigarette. Puis le secrétaire général de la Société Française des Tabacologues, Gérard Mathern a fait le point sur la littérature scientifique. Enfin le rapporteur du document d’experts sur la cigarette électronique remis à la Ministre, Bertrand Dautzenberg a fait le point sur ses propositions de recommandations. Nous étions présents et avons filmé les différentes interventions ainsi que le jeu de questions/réponses qui a suivi. Même s’il est évident qu’au sein de l’assemblée des professionnels présents il y avait de fortes disparités sur la connaissance du produit, ces différentes interventions sur la cigarette électronique ont été accueillies par les tabacologue avec un certain enthousiasme et une grande curiosité.
Juridiquement la cigarette électronique est-elle un produit du tabac ou un médicament ?
Nous avons filmé la quasi intégralité de la table ronde et nous vous livrons les vidéos ci-dessous. Je les commenterai plus en détails dans de futurs billets car il y a beaucoup à en dire.
La présentation de Caroline Drouin juriste au bureau des pratiques addictive de la Direction générale de la santé a permis de préciser le statut juridique de la cigarette électronique et la réglementation en France, en Europe et plus généralement dans le monde. L’exposé était très complet et s’appuyait sur des textes précis. En ce sens c’est probablement l’état juridique sur la Ecigarette le plus abouti que j’ai pu entendre.
Une revue de littérature très enthousiaste
Gérard Mathern, secrétaire général de la Société Française des Tabacologues s’est montré particulièrement enthousiaste lors de sa présentation des différentes études sur la cigarette électronique après en avoir brièvement rappelé le fonctionnement. Sa présentation est disponible ici.
Rapport de l’OFT : génèse et recommandations
Le professeur Dautzenberg a précisé les conditions d’élaboration du rapport en insistant sur le rôle joué par la communauté des vapoteurs. Il a admis avoir appris beaucoup par les échanges dont il a pu bénéficier. Il a mis l’accent sur les points divergents parmi les experts et on comprends mieux en l’écoutant comment pourraient s’appliquer ses recommandations. En particulier, dans l’esprit des experts, une exclusivité des ventes par les buralistes est totalement exclue.
Un auditoire très curieux
L’auditoire était composé de nombreuses personnalités bien connues de la communauté des vapoteurs comme Jacques Le Houezec ou encore Luc Dussart qui tient un blog très pointu sur le tabagisme. Des journalistes étaient également présents. Les questions ont bien entendu été très hétérogènes du fait des différences de connaissances sur le produit des uns et des autres.
Cela a tout de même permis de mieux comprendre certains points. Devant le grand nombre de demandes de prise de parole, le président de session a été contraint de limiter les questions, nous n’avons donc pas pu nous exprimer mais globalement après des échanges en off nous comprenons mieux où nous allons sur la réglementation de la cigarette électronique en France. J’en reparlerai là aussi plus en détail dans de prochains articles.
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tres interessant, je vois que certain professeur ne raconte pas la même chose devant leur collègue que lorsqu’ils interviennent devant les medias et cela est bien triste.
en temps que vapoteur, je suis tout de même choquer par l’intervention de certain auditeurs, qui, à mon sens sont à coté de la plaque. je tiens à rappeler, que la, maintenant, pas demain, mais maintenant, que l’on peut sauver 200 personnes par jour d’une mort prematurée du à leur tabagisme, si cela a été évoquer, tres vite ce chiffre, ces vies sont oubliés dans les debats. par consequent, il serait normal, voir criminel de ne pas mettre tout en oeuvre pour que l’acces à la vapote soit facilité, biensur dans un maximum de sécurité. mais, l’exemple de l’interdiction de la vapote dans les lieux publics, basé sur des suppositions futurs non fondées aurait plus de consequences nefastes que benefique, car, les 71000 morts, eux ne sont pas des suppositions. j’aimerai que l’avenir, prof, journalistes, politiciens essaient de ne JAMAIS oublié ce fait. la vapote peut permettre de resoudre un probleme de santé public, rapidement, avec un moindre cout, alors il serait temps de ne plus penser budget, consequences supposé et d’agir pour tous ceux qui continuent de fumer suite à la desinformation qui a eu lieu sur la vapote depuis des mois.
IL est NECESSAIRE de retablir avec force et conviction que nous possedons UNE solution efficace, il faut que le message soit CLAIR. pour cette raison, interdire en lieux public brouille le message et assimile la vapote au FUMEUR, ce qui se traduit par « DONC, la vapote n’est surement pas aussi inoffensive que ca, sinon, elle ne serait pas assimilité a du tabac en etant interdite en lieux public ».
Cette ministre de la santé est vraiment une abrutie… C’est tellement mieux de laisser les fabricants de clope bourrer leur produits (létaux, oui oui, car laisser sur le marché des produits qui vont tuer un consommateur sur 2 est létal pour moi) de saloperies : Arsenic, polonium, ammoniaque…
Une mesure qui m’aurait fait vraiment plaisir ? Contraindre les fabricants de tabac à retirer certaines substances des clopes… Mais non on préfère interdire l’un des rares moyen efficaces d’arrêter de fumer. J’ai honte de mon pays parfois…