Une étude italienne vante les effets de la cigarette électronique dans la diminution des risques pathologiques liés au tabac

Une étude italienne menée par l’université de Florence et publiée il y a peu, démontre, une nouvelle fois, l’intérêt de la cigarette électronique pour les fumeurs, dans une optique de diminution des risques pathologiques liés à la fumée.
Elle se rajoute à de nombreuses autres, convergentes, sur les intérêts de la cigarette électronique pour préserver la santé des fumeurs, grâce à la faculté générée pour diminuer sa consommation de tabac, dans une optique médicale.

Quel est l’intérêt de cette étude?

Enquête italienne sur la réduction des risques pathologiques liés au tabac, par l'apport de la cigarette électronique

Enquête italienne sur la réduction des risques pathologiques liés au tabac, par l’apport de la cigarette électronique

L’intérêt de cette étude (PDF) réside dans le fait qu’elle quantifie la réduction de cigarettes nécessaire pour la limitation des risques sanitaires, et souligne l’apport que peut apporter les cigarettes électroniques pour limiter ces risques.

L’étude rappelle que le tabac est responsable de plus de 6 000 000  par an à travers le monde, dont 600 000 fumeurs.
En établissant un focus sur l’Italie, sur les 10,5 millions de fumeurs (20,6% de la population), ce sont 70 000 décès par an lié à la cigarette, ce qui place le tabac comme responsable de 12,5% de la totalité des décès en Italie. Un chiffre qui apparaît toujours dramatiquement élevé, et assez conforme au reste de l’Europe.

Concernant la cigarette électronique, l’étude fait écho à des enquêtes réalisées à travers le monde, et rappelle que dans une étude de 2011, sur 3600 vapoteurs interrogés, 29% avaient déclaré continuer de fumer en parallèle, mais en réduisant significativement leur consommation, à savoir de 25 à 15 cigarettes/jour. L’étude prend en considération diverses études publiées ces dernières années, qui convergent toutes dans le sens qu’un nombre non négligeable de personnes a réussi a réduire de manière notable, voire à arrêter définitivement, leur consommation de tabac. Entre autre, une étude néo-zélandaise de 2013 observe d’ailleurs que le taux de cessation totale de la dépendance à la nicotine est de 7,3% chez les vapoteurs ex-fumeurs (et 10% arrêtent le tabac définitivement), tandis qu’il ne s’élève qu’à 5,8% par ceux qui essaient la méthode par patch. Une étude comparative très riche d’instructions, mais nous nous focaliserons uniquement sur les risques liés au tabac, et non pas sur la dépendance à la nicotine. Car la nicotine en elle-même n’est responsable que de l’addiction au tabac et à ses substances toxiques; et elle ne contribue pas directement au développement de pathologies pulmonaires.

L’objet principal de cette étude menée par Luca Pieri, Elisabetta Chellini et Giuseppe Gorini publiée il y a peu, demeure donc un amoindrissement des risques concernant les risques de maladies liés au tabac.
Cette étude rappelle aussi que, pour avoir une réduction de l’ordre de 27% des risques de développer une tumeur du poumon, il faut réduire d’au moins 50% sa consommation de cigarettes, que que soit son nombre initial de cigarettes.

Risque relatif et taux d’incidence au développement d’une tumeur du poumon, en fonction de la catégorie de fumeurs, de l’ancienneté, et du genre.

En conclusion, la cigarette électronique permet-elle une réduction significative des risques pathologiques liés à une consommation du tabac?

Selon une étude italienne datant de 2013 reprise dans cette étude, la réponse est évidente: oui.

10,4% des personnes interrogées ont effectivement arrêté de fumer des cigarettes traditionnelles, et 23% ont réduit drastiquement leur consommation de cigarettes. Autant de personnes qui ont réduit leur risque de développer des maladies.
Ce qui équivaut donc à près d’un tiers des personnes qui a réduit significativement leur risque de développer une maladie, si on additionne les non-fumeurs à ceux qui ont réduit énormément leur consommation de tabac. Et ceci, grâce à l’apport de la cigarette électronique qui leur a permis de dépasser leur dépendance au tabac, que ceux-ci soient vapoteurs singuliers ou vapoteurs-fumeurs.
45% déclareront aussi avoir diminué légèrement leur consommation de cigarettes ce qui entraînerait d’autres aspects salutaires, mais sans que cela ne puisse se traduire par un net apport bénéfique sur le plan médical.

Au vu de ces résultats, nul ne pourra donc affirmer que la cigarette électronique est un produit miracle pour le sevrage tabagique. Néanmoins, il convient de reconnaître que la cigarette électronique aide amplement à dépasser sa dépendance au tabac, qui en réalité est, le plus souvent, une dépendance à la nicotine.

L’étude conclut en affirmant que pour avoir une réduction notable du risque de développement d’une pathologie pulmonaire, il convient de réduire sa consommation à moins de 5 cigarettes par jour, et que, pour parvenir à ces fins, la cigarette électronique peut être d’une grande utilité.

Une réflexion au sujet de « Une étude italienne vante les effets de la cigarette électronique dans la diminution des risques pathologiques liés au tabac »

  1. Depuis que je suis passée à la cigarette électronique, je ne tousse plus le matin, je n’ai plus de sinusite, mon ashme s’est amélioré, je marche et monte les escaliers sans effort. Mon nez s’est débouché. Mais Dans la commune ou j’habite les gens ne le voient pas d’un bon oeil: on me dit que je me promène avec une bombe et mon dentiste m’a dit de l’éteindre! En plus mon médecin n’est pas d’accord… Moi oui!

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